UNE AVEUGLANTE ABSENCE DE LUMIÈRE:

à cause de pt problèmes certains chapitres se trouvent un peu plus dans dans la page qu'il ne devrait l'être...vous n'avez que à descendre un peu...nous essayons d'y remédier...dsl

 

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Dans ce chap, attention, pt lemon, rien de bien méchant, mais tout de même….
Et merci pour vos review ça m’a fait très plaisir….

Chap 5: double trouble

Deux jours passèrent durant lesquels Snape ne jeta que quelques coups d’oeils sur l’écran, sans au grand jamais utiliser le mode ‘vidéo’.
À vrai dire, il ne regardait que le lieu où se trouvait son désormais protégé, et si il était toujours en vie, ne se préoccupant que peu des autres informations.
Mais ce soir-là, Severus était tranquillement installé dans un de ses si confortables fauteuils, devant un bon feu, et en train de lire un de ses livres préférés sur les potions au Moyen Age quand il ressentit une violente secousse provenant de sa poche.
Il prit ce qui était à l’origine de ce phénomène, et découvrit le petit écran, entouré d’un halo grisâtre, et qui continuait à vibrer.
Aussitôt qu’il entra en contact avec l’objet, celui-ci s’activa.
Il s’agrandit automatiquement pour que toutes les options puissent êtres consultées.
Niveau santé, Harry allait plutôt bien, malgré le fait que son cœur batte un peu rapidement.
Mais coté psychologique, Harry se trouvait au plus bas, un mélange de colère, de tristesse et de dégoût.

Quand enfin l’image apparut, Snape vit le Gryffondor dans les toilettes de Mimi Geignarde, une lame dans une main et sa baguette dans l’autre. Il se faisait de profondes coupures dans l’avant-bras gauche. Il n’en fallut pas plus à Severus pour monter directement au 3e étage.
Il força la porte à l’aide de sa baguette, et vit Harry, assis par terre, adossé contre un mur. Il avait posé sa baguette, et des coupures similaires à celles du bras gauche étaient apparues sur le bras droit. Harry était calme et n’avait pas réagi à l’entrée de son professeur, baguette à la main, prête à l’emploi, étant trop occupé à fixer impassiblement ses entailles.
Les blessures de Harry avaient progressivement formées une petite flaque pourpre.
« Mr Potter, suivez- moi, dit Snape d’un ton sec. »
Il lança un sort de nettoyage sur les traces de sang, et se retourna, faisant voltiger ses robes. Harry ne put que le suivre, sachant, même dans l’état second dans lequel il se trouvait, que tout autre choix serait exclu.

Harry suivit son professeur à travers de nombreux couloirs, s’enfonçant dans les fondations du château. Il ne se doutait pas alors que le maître des potions l’entraînait vers ses appartements à travers des passages secrets des plus douteux.
Il ne le comprit qu’en se retrouvant dans un couloir qu’il savait ne pas être très éloigné de ses propres appartements, et ça lui fit un choc de savoir que son professeur logeait si près de lui.
Ils s’arrêtèrent devant un grand tableau représentant un immense manoir tout droit sorti des contes d’horreur Moldus : une forêt dense encerclait la bâtisse, et on pouvait voir par moments certains arbres frémir ; dans le ciel, de lourds nuages orageux menaçaient d’éclater.
Harry était hypnotisé par cette toile, si bien qu’il fut surpris lorsqu’il entendit son professeur prononcer :
« Avada... »
Harry ne le laissa pas finir, et sortit en un réflexe sa baguette.
Severus regarda son élève d’une manière moqueuse, mais amusée.
« Toujours aussi nerveux Potter? Vous devriez vous détendre… ce n’est que le mot de passe…..Avada Kedavra. »
Et, en effet, le tableau laissa place à une entrée dans laquelle Snape s’engouffra. Harry, se sentant un peu bête, le suivit.
À peine avait-il pénétré dans l’antre du maître des cachots, que celui-ci lui ordonna de s’asseoir et de ne rien toucher pendant qu’il allait prendre sur une étagère un pot violet qu’il ouvrit et posa sur son bureau.
Snape remonta ses manches, laissant apparaître se marque des ténèbres ; il prit ensuite un des bras de Harry. Il plongea sa main dans le pot de crème couleur lilas embaumant la lavande.

Harry sentit les doigts de son professeur courir sur ses coupures, amorçant un doux et répétitif mouvement de va et vient.
Il se sentait étrangement bien, et loin de toute la peine qui jusque-là le hantait.
Pourtant il ne savait pas pour autant si cela était dû à la forte odeur de lavande qui lui montait lentement à la tête, aux coupures qu’il s’était faites pour soulager sa douleur intérieure, à la crème qui pénétrait dans ses plaies, ou bien aux caresses hypnotiques que lui faisait subir son professeur.
Il sentait une douce euphorie prendre possession de ses sens, et le désir irradier progressivement son bas-ventre.
Le survivant se donna une violente claque mentale alors qu’il se surprenait à apprécier les soins que lui prodiguait ce sale bâtard graisseux.
De son côté, Snape était pleinement concentrée sur ses actes, se demandant encore pourquoi il y apportait tant d’attention.
Mais, dans son fort intérieur, il le savait parfaitement : il ne pouvait s’empêcher de profiter de sa position pour apprécier un peu plus ce contact si enivrant avec cette peau d’une extrême douceur, bien qu’un peu pâle pour son propriétaire qui habituellement avait un teint doré des plus exquis.
Après qu’il eut terminé de traiter le second bras, il releva sa tête vers Potter, fixant son regard dans le sien.
Il remarqua alors que le jeune homme avait le regard perdu loin dans ses pensées, il était totalement détendu, offert aux mains de Severus.

Il releva aussi que les yeux de son vis-à-vis s’assombrissaient peu à peu, et soudain Harry sembla se rendre compte du regard de son professeur totalement plongé dans le miroir de son âme. Il ancra d’abord ses yeux à son tour sans s’en rendre vraiment compte dans les onyx noirs de son professeur, avant de sursauter.
Snape arrêta immédiatement son massage qu’il avait inconsciemment continué, baissa la manche d’Harry, pour enfin se relever et aller reposer le pot à sa place.
Et sans prendre la peine de se retourner, il déclara :
« Vous pouvez disposer Potter, cette crème devrait vous soulager. »
Et Harry s’exécuta, l’esprit encore troublé.
Lorsque Harry fut sorti de ses appartements, Severus se demandait encore ce qu’il venait de se passer entre eux.
Il sentit alors des picotements dans son bas-ventre, il avait aussi étrangement chaud.
Il enleva ses lourdes et encombrantes robes, et là, il fut choqué de découvrir l’origine de ses sensations : son désir était largement visible à travers son jean noir.
Il n’en revenait pas, comment pouvait-il ressentir autant de désir pour ce Gryffondor, pour un Potter! Mais une autre partie de son esprit lui faisait repenser à la douceur, à la souplesse de cette peau, et il espérait que tout le reste de son corps soit aussi soyeux au toucher.
Cette bouche légèrement charnue. Ces yeux troublants, à travers lesquels il avait plongé dans l’âme de cet être qui s’était momentanément abandonné à lui. Il s’était immergé, et avait pris conscience de la détresse dans laquelle se trouvait Harry, mais aussi la douce passion qui pour son plus grand étonnement montait en ce jeune homme.

À ce souvenir, le pantalon du maître des potions ne se fit que plus étroit.
Ne pouvant décidément pas rester dans un tel état, il décida de prendre une douche, et de préférence froide, histoire de calmer ses ardeurs.
Mais tout en se déshabillant, il fit tomber quelque chose de sa poche. Il se pencha pour récupérer l’objet. Il reconnut l’écran qui le liait au survivant.
À peine l’avait-il touché que celui-ci s’activa et se déploya au maximum de ses fonctions.
Quand il posa ses yeux sur l’écran vidéo, son cœur manqua un battement et ses yeux s’agrandirent.
Un peu plus tôt……
Alors que Harry sortait des appartements de son professeur, il se sentait plus qu’hagard.
Les doigts agiles de son aîné parcourant ses bras, les caressants… Le regard de celui-ci, si profond, si….
Harry secoua la tête, il devait absolument se calmer.
Il mettait ses réactions sur le compte du sang perdu et de la crème qui d’après lui devait le faire légèrement délirer.
Quoi qu’il en soit, vu l’état de son bas-ventre, un passage sous la douche s’imposait.

Il entra donc dans une douche secrète qu’il avait récemment découverte tout en râlant contre ses saletés d’hormones.
Il se débarrassa prestement de ses vêtements, découvrant son membre commençant à s’ériger.
La douche s’apparentait à celle des vestiaires, c’est-à-dire que le pommeau était accroché au mur au-dessus de lui, faisait ruisseler automatiquement l’eau sur lui quand il se mit en dessous.
C’est ainsi qu’un jet d’eau chaude déferla sur sa personne. Il avait oublié ce petit détail, qu’il n’y avait pas d’eau froide dans cette douche.
Il se réprimanda intérieurement pour sa stupidité, comme si l’eau chaude était recommandée au vu de sa situation… !
Le fameux liquide coulait le long de son torse finement musclé pour aller se perdre à travers les parties inférieures de son corps.
Cette chaleur n’eut pour effet que d’augmenter son érection se faisant de plus en plus douloureuse.
Son excitation étant à son comble et ne pouvant plus se retenir, il fit parcourir ses mains le long de son torse, jusqu’à ses hanches.
Il les fit lentement glisser sur ses fesses, puis vers l’intérieur de ses cuisses.
Une de ses mains effleura son sexe gorgé de sang, lui arrachant un doux frisson. L’autre continuait de prodiguer ses caresses, pinçant plus ou moins violement ses tétons.
L’extase s’infiltrait dans son esprit tel un poison menant à une mort inéluctable.
Il saisit son membre, passant son pousse sur son gland rougit qui laissait déjà échapper quelques gouttes de son essence.
Ce contact lui fit l’effet d’une décharge électrique.
Il commença alors un lent va et vient, le faisant gémir de plus bel, et rendant sa respiration erratique.
Son éprit désormais vide, il se concentrait sur son plaisir.
Il crut l’espace d’un instant que son cœur allait exploser.
Voulant accroître encore plus ses sensations, il arrêta tout d’un seul coup, ce qui le fit gémir de frustration.
L’eau s’écoulait toujours sur lui, mais il n’en avait plus réellement conscience. Il repris son souffle, puis se mit à quatre pattes sur le sol.

Il ressaisit son sexe dans une main, et glissa deux doigts de son autre main dans sa bouche, qu’il se mit à sucer avec application, imaginant qu’il prodiguait ces doux soins à un amant particulièrement bon, qui s’apparenterait étrangement à un certain professeur…
Ses mouvements sur son sexe se firent plus rapides, et encore une fois, son esprit prit plaisir à imaginer que ces doigts n’étaient pas les siens.
Au bord de la jouissance et en demandant plus, il enleva ses doigts de sa bouche, et enfin, les fit entrer dans son fourreau de chair sans aucune douceur. Le faisant pousser un petit cri de douleur mêlée de plaisir.
Ne se laissant aucun instant de répit, il commença un mouvement de va et vient, et accorda ses deux mains et son bassin au même rythme.
Rythme qui se faisait de plus en plus rapide et violent.
Ses yeux étaient clos, sa bouche entrouverte, et ses joues rosies par l’effort et le plaisir.
Après quelques minutes, se cambrant au maximum, il jouit violemment en un râle rauque.
Le jeune homme d’écroula au sol, reprenant une respiration normale ; et quand il put aligner deux idées cohérentes à la suite, il se rendit compte qu’en se libérant il n’avait pas seulement pensé, mais aussi prononcé un prénom, à sa plus grande surprise et aussi son plus grand effroi : Severus.
« Et merde ! » se dit-il.

Dans les cachots de Poudlard, le maître des potions aussi avait joui.
Il n’avait pu s’empêcher de se donner du plaisir face à cette vision plus qu’érotique.
Le jeune homme était à ses yeux l’incarnation même de la luxure. Et entendre son nom dans la bouche de ce Gryffondor était tout ce qu’il lui fallait pour littéralement exploser.
À cet instant, il bénissait cet écran.
Alors que le jeune homme et lui-même reprenaient leur souffle, ils se rendirent simultanément compte que le plus jeune avait prononcé le prénom de l’ex-serpentard.
Celui-ci ce sentit d’autant plus perdu car lui aussi avait prononcé le prénom du jeune Gryffondor.
Les deux hommes ne savaient pas s’ils devaient en rire ou en pleurer.
Seulement, Severus Snape, lui, avait l’avantage de connaître désormais les sentiments du jeune homme à son égard.
Et il comptait bien profiter de cet atout de la manière la plus serpentarde qu’il soit.
Le cœur encore battant, les idées commençaient à germer dans son esprit pour le plus grand malheur (ou bonheur) de Harry qui lui était bien loin de savoir ce que projetait son professeur…
Severus prit une douche rapide, alors que le survivant partait vers sa chambre.