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Chapitre2 :


L’air était pur et profond au château. A la moindre vu du domaine Harry paru heureux, profondément joyeux.

C’était sa dernière année à Poudlard et il avait été nommé Préfet en chef avec Hermione à son plus grand bonheur.

Il prit son rôle très au sérieux, mais remarqua péniblement l’absence de son meilleur ami. Voila déjà 6 ans qu’ils partageaient le même dortoir.

Il lui manquait, mais c’était promis de ne plus y penser, d’avancer dans son existence même sans le rouquin avec qui il avait vécu ses moments qu’on ne peut oublier.

Son premier cours de potion fut un désastre, évidemment le maître incontesté ne manqua pas de le faire remarquer, au plus grand damne de l’élève, déjà fatigué et en pleine crise d’adolescence.
Sa relation avec Hermione s’était intensifiée depuis le départ de Ron, ils se disaient tout, toujours ensemble à tenter de compenser de quelques matières que ce soit le vide imposé par le départ de ron.

Il le savait pertinemment, la gryffondor en voulait à leur ami d’être partit si loin, même s’il lui manquait.
En effet elle voulait simplement avoir une raison de lui en vouloir, pour rendre cette absence moins pesante.

OoOoOoO

Les cours de Lupin se révélèrent une grande source de renseignements pour Harry qui les trouva sans nul doute les meilleurs qui puissent exister.
Dans ces cours il trouva un moyen de se vider cet esprit si compliqué…

OoOoOoO

Comme chaque soirée, Harry les passait à lire ou à répondre à son ami. Pourtant cette nuit là, il prit sa majestueuse plume et écrivit avec son ancienne vivacité une lettre à Sirius, il lui confiait ses problèmes personnels.
Ginny, la jolie rouquine lui plaisait énormément mais il doutait sur sa sexualité alors ne voulait pas se précipiter.

Il glissa ses grands yeux par la fenêtre et reconnu, sans difficulté, Hermione qui se promenait dans le parc. Que faisait-elle à cette heure là ?

Il ne la rejoignit pas car il en déduisit qu’elle devait simplement remplir ses fonctions de préfet, rôle qu’elle tenait à la perfection…

Plongé dans ses occupations il s’adonna à ses fantasmes, physiquement.

OoOoOoO

Dans la pénombre, Hermione marchait discrètement dans l’herbe, longeant de grands arbres touffus, dont l’ombre obscurcissait le sol.

Un cri strident et perçant lui provoqua une peur incontrôlable, paralysée, la gryffondor réussit à lever les yeux au ciel et comprit la situation.
La lune était pleine, entourée d’étoiles magnifiques mais face à cette angoisse saisissante elle voulu courir, courir pour se rendre en lieu sur mais, elle n’y parvint pas.

Il s’approchait, elle entendait les pattes du monstre frôler l’herbe humide.
Une fois a porté de vue, il bondit sur elle et l’affaiblit en la griffant avec ses grandes griffes blanches comme l’ivoire, brillant sous le reflet doré du clair de lune.
Lorsqu’elle était à terre, il inséra ses dents puissantes dans la chaire brûlante de la jeunesse.
Dans un cri de douleur elle s’évanouit, laissant le monstre la contaminer et lécher son sang chaud. Une fois rassasié du liquide vermillon le loup-garou repartit avant les premiers rayons de soleil qui lui rendrait son état humain.

Quand elle se réveilla elle constata avec douleur son état. La peur s’installa en elle et ne pu la quitter.
Elle tenta désespéremment et avec courage de se relever mais n’y parvint pas, la bête l’avait extrêmement blessé.
Hagrid qui passait toujours par là le matin, s’arrêta devant le corps en lambeaux de la préfette.
Avec horreur il alla chercher de l’aide.

Son arrivée au château fut fracassante.
Une fois de retour près du corps meurtri par l’animal les mouvements de dégoût des enseignants furent d’une incroyable violence.
L’air d’habitude si frais et agréable à respirer c’était transformé en une odeur répugnante.

La gryffondor ne se réveilla pas pendant qu’elle fut amener à l’infirmerie ce qui inquiéta sérieusement Pompom, décidément très angoissé pour la santé de l’élève.
La peur mais aussi l’inquiétude se lissait dans ses yeux, on comprit qu’elle ne savait si, cette fois elle parviendrait à la guérir.
Les membres avaient parfois été déchiquetés avec une telle violence que la cicatrisation serait d’une lenteur sans égal.

Au lieu de s’améliorer son état ne faisait qu’empirer de jour en jour. Préoccupant beaucoup l’infirmière Hermione fut envoyée à Ste Mangouste toujours dans un profond coma.

OoOoOoO

Désormais seul, sans ami le gryffondor passait ses journées à regretter de ne pas être aller la rejoindre dans le parc quand il l’avait vu.
Il aurait pu lui apporter son aide, l’arracher aux griffes du monstre, mais il n’avait rien fait…

Après y avoir mûrement réfléchi pendant de sombres heures, le survivant se rendit dans le bureau du plus célèbre directeur. Comme à son habitude l’homme le regarda et l’écouta avec attention.
Une fois le récit d’Harry terminé il tenta de le consoler, mais les arguments de Dumbledore ne servaient à rien et le moral de l’élève demeurait au plus bas.
Voila qu’en plus de ses problèmes sur sa sexualité grandissante il y avait sa meilleure amie entre la vie et la mort, seulement parce que lui, le survivant n’avait pas daigné bouger son postérieur.
La honte s’empara de lui et il sortit du bureau de l’illustre homme le cœur brisé, prenant ses responsabilités.
Enchaîné à sa douleur il rompu sa correspondance avec Ronald et se livra à ses sombres pensées des jours durant.
A son plus grand bonheur, un jeudi matin Hermione revint accompagné de Severus.
Vivante certes, mais fatigué elle était rayonnante parmi les premières couleurs de l’automne.

Malgré sa gaieté et sa joie, Harry ne tarda pas à se rendre compte toute l’amertume que contenait l’âme accablé de son amie.
Tentant d’instaurer un dialogue il fut rapidement et dans les règles de l’art renvoyé par la brillante élève éreinté de fatigue.
L’orphelin ne savait plus comment lui parler, il n’osait même plus la regarder dans les yeux, la honte était si pesante dans ses pensées, ses regrets le manger, brouillant avec succès ses idées. Une fois de plus il se retrouvait seul, seul au monde avec personne pour partager sa peine.

Ce monde était-il sourd pour ne pas répondre aux appels flagrants de cet élève en détresse ? Nul ne le sait.
Hermione était tendue depuis son retour dans les murs de Poudlard. Elle attendait une chose que personne ne comprenait pas même le directeur. Il décida alors d’envoyer Lupin afin qu’il tente d’instaurer un dialogue positif mais il n’y parvint hélas pas, au plus grand damne de tous.

OoOoOoO

La nuit qu’Hermione redoutait par-dessus tout eu lieu.
Dans des cris de calvaire son corps se transforma en celui d’une bête au pelage argenté brillant.
Malgré les chaînes qu’elle s’était attaché, elle n’en fit qu’une bouché et les brisa avec fureur.
Elle traversa les couloirs puis le parc jusqu’au milieu de la forêt. Son état de transe à demi achevé, elle passa la nuit à errer dans la nature.
Elle finit néanmoins par s’endormir au creux d’un arbre mort.
A l’aube son apparence d’humaine reprit le dessus, son corps griffé par les ronces et par les griffes saignait encore.

Le force lui manqua elle décida de rester dans cet endroit propice au sommeil durant encore quelque heures, le temps de reprendre des forces, forces sans lesquelles elle ne pourrait espérer retourner au château.
Elle n’eut pas de mal à se rendormir mais à son réveil la souffrance était telle qu’elle n’arriva pas à se relever.

Considérablement affaiblit et totalement dénudée, la gryffondore entreprit son retour à Poudlard dans le but de se faire soigner.
Son pas était lent et traînant, après une première chute elle tenta de ramper mais l’ardeur n’était pas avec elle.
Sous un arbre, elle décida d’y passer la nuit.

OoOoOoO

Au château Harry était très inquiet de la disparition de son amie mais n’entreprit pas de recherches car il n’était pas dans cet état d’esprit.
Il se dégoutait lui-même à cause de sa reaction, mais il pensait réellement que dans l’état où il était actuellement il ne serait d’aucune utilité pour son amie.

Il se rendit donc à la volière voir si hedwige était revenue avec si possible une réponse de sirius.
Et en effet, la lettre tant attendue etait là pour le plus grand bonheur d’harry.

Labas, il rencontra Cho, et comme à son habitude il eut du mal à aligner deux mots sans bégueiller.
Cette reaction ne changerat elle jamais…?
La serdaigle lui accorda un joli sourire ce qui fit rougir l’orphelin.
Après tout son père n’avait jamais pu lui apprendre ses techniques d’approche.
Son parrain le ferait peut-être… après tout pourquoi pas…Une lueur d’espoir illumina ses yeux, yeux qui avaient perdus de leur éclat.
Cho descendit les escaliers pendant qu’Harry observait attentivement le paysage.

OoOoOoO

Qu’elle ne fut pa sa surprise d’apercevoir sa meilleur amie nue, tentant de se cacher derrière des arbres.
N’écoutant plus sa rancune ni son cœur il couru lui apporter son aide avant qu’elle ne soit vue.

Harry : Qu’est ce qui t’arrive ? Tiens !
Hermione (attrapant la cape) : Je ne m’en souviens plus !
Harry : C’est bon ?
Hermione : Oui ! J’ai honte si tu savais !
Harry (il mit son bras sur son épaule) : Viens vite !
La tête baissée, ils entrèrent dans l’établissement sans être vus. Une fois dans son dortoir la gryffondor se mit les vêtements qu’elle trouva et avec l’aide d’Harry se coucha dans son lit moelleux qui lui apporta chaleur et réconfort.
Ses blessures la torturaient énormément, ainsi elle n’osait bouger de peur de les amplifier.

SUITE