UNE AVEUGLANTE ABSENCE DE LUMIÈRE:

à cause de pt problèmes certains chapitres se trouvent un peu plus dans dans la page qu'il ne devrait l'être...vous n'avez que à descendre un peu...nous essayons d'y remédier...dsl

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Chap3 : explication

« Rémus, Severus… »
« Bonjour Minerva, salua Lupin, que me vaut ta visite, rien de grave j’espère? »
« Non, pas de quoi s’inquiéter, Albus voudrait juste te parler, c’est assez urgent je crois. (Elle tourna ses yeux vers Severus.) Je suis désolé, je vous interromps peut-être?... (Son regard était un rien malicieux.) »
« Non, rien d’important, je ne faisais qu’apporter une potion à Lupin, répondit Severus d’un ton monochrome. »
Rémus sembla réfléchir un instant, puis dit:
« Très bien, j’y vais de ce pas. Snape, pourriez-vous finir de vérifier ma réserve de potions ? Je ne sais pas combien de temps je vais prendre… »

Severus grogna un « Très bien, mais ne traînez pas! » et il lui lança un regard agacé : il savait qu’il devait rester avec Potter, le temps que Lupin revienne du bureau du directeur.
Minerva et le loup-garou partirent ensemble.

Une fois la porte refermée, Severus annula le sort d’invisibilité qu’il avait momentanément posé sur le jeune Gryffondor. Il s’approcha du lit, mais celui-ci était toujours aussi vide.

« Potter, sortez de votre cachette maintenant! »
Mais il n’eut aucune réponse. Sur le lit, de larges taches pourpres attirèrent son attention. Il écouta le silence de la pièce, en quête d’un quelconque bruit qui trahirait la présence du jeune Potter; mais il semblait s’être purement et simplement évaporé.

Il scruta de nouveau la pièce, et remarqua des traces brillantes sur le sol, reflétant l’âtre de la cheminée.
« Potter! Où êtes vous? »

C’est alors qu’en s’approchant des traces, il vit qu’elle avait des reflets vermeils. Elles partaient du lit et allaient jusqu’à la salle de bain.
Il les suivit et s’engouffra dans la salle d’eau. Il eut alors un mouvement de recul.
Sous ses yeux, le jeune Gryffondor était effondré torse nu dans une mare de sang, son propre sang.

Il ne bougeait pas et sa respiration était presque inexistante. De larges plaies apparemment récentes entaillaient ses bras et son torse, où Severus remarqua d’autres plaies toutes aussi récentes, mais ayant été traitées avec un sort anti-hémorragie.

Severus s’approcha, mit un genou à terre ; sa robe traînant dans le sang, il saisit Harry, le cala dans ses bras et le transporta jusqu’au lit.
Il l’y déposa délicatement et l’examina : Harry avait le teint très pâle, et la peau anormalement fraîche. Le maître des potions pointa sa baguette en direction du cœur du gryffondor et lança un sort d’amplification ; c’est alors qu’un léger bruit sourd et rythmé se fit entendre. Mais celui-ci était à peine audible et ralentissait de plus en plus.

Severus savait qu’il jouait contre le temps, et ne pouvant laisser le gamin seul pour aller quérir de l’aide : la vie de Potter junior était donc entre ses mains. Il avait pleinement conscience que si Harry venait à mourir, ni Dumbledore, ni Rémus, ni qui que ce soit d’autre d'ailleurs ne lui pardonnerait.

Non, pas à lui, le Mangemort secrètement repentit, dont peu de gens avait le privilège de connaître la condition d’espion au service de l’ordre.

Harry avait l’air si serein, mais aussi si faible…

Snape lui fit ingurgiter de nombreuses potions d’énergie, ayant aussi ensorcelé son cœur de telle sorte qu’il batte artificiellement à un rythme régulier et à la bonne vitesse.

Après de longs moments d’incertitude, le jeune homme se stabilisa enfin.
Harry dormait désormais d’un profond sommeil réparateur.

« Je vais devoir avoir une discussion avec Lupin, et au plus vite…, songea Snape. »

Quand, quelque temps plus tard, Rémus fut de retour dans ses appartements, ce fut le silence qui l’accueillit, si bien qu’il se demandait si ses deux ‘invités’ ne s’étaient pas tout bonnement entretués…

Mais alors qu’il s’avançait silencieusement, et appréhendait ce qu’il allait bien pouvoir trouver ; il remarqua qu’une main dépassait d’un des fauteuils trônant devant la cheminée. Main dont il ne put identifier le propriétaire, étant donné que le fauteuil que celui-ci occupait lui tournait le dos.
Il s’arrêta net, scrutant le fond de la pièce vers son lit, et remarqua une masse confortablement emmitouflée dans ses couettes : il en déduit que cette chose était Harry, imaginant très mal le strict et froid professeur des potions se prélasser dans son lit.

Rémus contourna le fauteuil et fit face à un maître des potions paisiblement endormit au coin du feu. Il avançait sa main en direction de l’épaule de l’homme pour le réveiller quand son poignet fut subitement saisi juste avant qu’il n’ait eu le temps de toucher l’homme.

« Pourriez-vous me lâcher le poignet Snape, je vous en saurais gré, dit Remus d’un ton calme et posé. »

Severus obéit immédiatement. Puis il murmura sur un ton de reproche :
« À me réveiller de la sorte j’aurais pu vous tuer Lupin… ».
Il plongea dans ses yeux avec le regard le plus froid dont il était capable et continua :
« Comprenez que lorsque vous avez un passé de Mangemort et que vous êtes espion de la Lumière, vos sens sont en alerte constante. »

Remus, toujours égal à lui-même, répondit :
« Si vous y tenez, je m’en souviendrais, mais pour le moment, ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment va Harry… »

Severus se leva et se dirigea vers le lit, suivi de près par Remus.

« Et bien…Je l’ai physiquement guéri, mais il a de plus profondes blessures issues de son esprit. Sachez aussi que Potter à de fortes tendances suicidaires, et si je n’avais pas été là, eh bien, la lignée des Potter aurait définitivement disparu pendant que vous étiez chez notre très cher directeur…. »

Remus l’interrompit :
« Hein?... Comment ça ? Il allait pourtant bien quand je vous ai quitté, que s’est-il passé?... Ne me dites pas qu’il a recommencé alors que nous allions enfin venir à bout des blessures les plus profondes! »

Il fit une pause, puis renchérit dans un souffle désespéré et la voix tremblante « Non, pas encore! » et s’effondra sur une chaise.

Snape fronça les sourcils :
« Comment ça ‘recommencer’, ‘encore’?…Vous voulez dire que ses précédentes plaies étaient dues à une autre tentative… ? »
Son ton était dur et tenait plus de l’affirmation que de l’interrogation.

Il y eu une courte pause où chacun assimilait la situation, et cherchait des explications ; puis Rémus repris d’une voix de moins en moins sure :
« Que c’est il passé exactement ? »
Severus lui raconta ce qui était arrivé durant son absence, et ce récit fut suivi d’un autre long silence, accompagné de la mine déconfite de Rémus, qui se sentait de plus en plus coupable.

Severus ayant quelques précisions à demander, brisa le silence :
« Lupin, pourquoi ne pas l’avoir directement conduit à Pompom (Pomfresh)? Parce que je suppose qu’il ne vous a pas fait la grâce de mettre fin à ses jours dans vos appartements, du moins, pas la première fois… »