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Chapitre
13
Le mois de janvier fila à toute vitesse et laissa place au mois
de février. Lily et James, était de plus en plus heureux
chaque jour, et rien ne pouvait enlever leurs bonheurs.
Trois ou quatre filles, qui gardait l’espoir de se sortir avec James,
avaient tenté de les séparer, mais Lily avait vite fait
de reconnaître les premiers signes et prévenait la fille
en question d’arrêter toute tentative, car ça ne marcherait
pas. Parmi ces filles, il y avait évidemment Sally. Lorsque ce
fut elle qui avait tenté de dissoudre leur couple, James et Lily
étaient entré dans une colère noire, mais ce fut
le jeune gryffondor qui avait mit les points sur les i encore une fois,
ce qui avait provoqué une crise de larme de la part de Sally. Depuis
ce jour, plus personne ne tentait quoique ce soit, et avait conclut que
leur couple était un couple très soudé.
Entre Sirius et Pauline, les choses avaient évoluées. Sirius
était plus aimable, et plus doux avec Pauline, et celle-ci s’ouvrait
un peu plus vers lui. Pauline en était très heureuse. L’annonce
d’une nouvelle sortie à Près au lard, pour la Saint
Valentin, eut lieu la dernière semaine du mois de janvier, et comme
lui avait « ordonné » Lily, Sirius demanda assez nerveusement
à Pauline de l’accompagner ce jour là, et celle-ci
accepta avec grand plaisir.
Paulien était de plus en plus rayonnante chaque jour, et Sirius
en était ravi. Il avait le sentiment qu’il apprenait de plus
en plus qui était la vraie Pauline Ashton, et ce n’était
pas du tout celle qu’il croyait. La paulien à l’intérieur
était très différente de celle qui était à
l’extérieur. Il était de plus en plus intrigué
par elle.
Alors que ça avançait avec Pauline et Sirius, entre Mélissa
et Remus, la situation restait stable. C’était Remus, qui
rendait la situation comme elle était. Il ne voulait pas que Mélissa,
se rapproche de lui, de peur qu’elle ne découvre la vérité
sur sa lycanthropie, et qu’elle le laisse tomber. Bien qu’il
se disait qu’il devrait lui dire la vérité, et tenter
quelque chose avec elle, il y avait toujours une deuxième voix
en lui qui prenait le dessus et qui lui disait de laisser les choses tels
qu’elles sont. Résultat des courses : Mélissa soufrait.
Elle sentait bien qu’il ne se passait plus rien. Des fois, il s’éloignait
d’elle, mais dès qu’il s’éloignait trop,
il se rapprochait d’elle. Mais dès qu’ils étaient
trop proche, il s’éloignait. C’était désormais
souvent comme ça. Mélissa n’était pas idiote.
Elle savait très bien qu’il ne veuille pas s’approcher
d’elle juste parce qu’il était un loup-garou, et qu’elle
le regarde différemment. Elle trouvait ça idiot de sa part.
Elle connaissait déjà toute la vérité. Elle,
Lily et Pauline avaient tout découvert l’année précédente.
C’était Lily qui avait remarqué qu’il s’absentait
toujours le jour de la pleine lune, et à ce moment là, tout
c’était expliqué. Les sois-disant départ pour
voir sa mère malade, l’état de fatigue qu’il
avait toujours pendant les périodes de pleines lunes. Tout ça
parce qu’il était un loup-garou. Malgré l’état
de Remus, Mélissa s’en fichait. Pour elle c’était
toujours le Remus doux, gentil, intelligent, et attentionné qu’elle
connaissait. Plusieurs fois elle avait eut l’idée d’aborder
le sujet sur sa lycanthropie, pour lui dire la vérité, mais
elle abandonnait toujours à la dernière minute. Par contre
elle était décidé de se forcer d’en parler
le jour de la sortie à Près au lard. Puisqu’ils allaient
être seuls, autant mettre les choses au clair, et peut-être
tenter quelque chose.
Le fameux jour de la sortie pour la Saint Valentin arriva. James voulait
faire passer un moment inoubliable à Lily en lui offrant tout plein
de cadeaux, se balader avec elle, bref passer une journée pleine
de romance.
Sirius, voulait lui aussi faire passer un agréable moment à
Pauline. Après avoir eut le courage de demander des conseils à
Lily et à Mélissa, il savait comme il allait s’y prendre
avec Pauline.
Remus, lui, considérait que cette journée serait une simple
sortie avec une amie, mais avec un pincement au cœur, il aurait voulu
que ce soit plus que ça. Il aurait bien aimé faire comme
Sirius et James, mais dès qu’il y pensait, la deuxième
voix dans sa tête lui disait « non Remus, tu sais très
bien que ce n’est pas possible. Si tu te rapproches trop d’elle,
elle pourrait découvrir ton secret et te traiter de monstre. Tu
ne pourrais pas supporter l’idée que celle qui te plaît
énormément éprouve de la peur et du dégoût
pour toi. » Et encore une fois cette voix reprenait le dessus.
Peter, lui avait tout autre projet. Il avait dit à ses amis, qu’il
voulait rester au château pour avancer dans ses devoirs et commencer
à réviser pour ses ASPIC. James, Sirius et Remus furent
très surpris. Les examens étaient que fin juin et ils n’étaient
que mi-février. Ils pensaient que c’était un peu trop
tôt, mais Peter avait prétendu qu’il avait eu beaucoup
de mal à comprendre les cours cette année et qu’il
devait commencer toute suite à réviser s’il ne voulait
pas être recalé. Ses amis n’insistèrent pas.
Après être sorti du château, les trois couples, se
séparèrent et partirent chacun dans leur direction.
James emmena Lily chez Madame Pieddodu et Lily fut surprise par l’endroit
qu’il avait choisi, car d’habitude, les garçons n’appréciaient
pas trop cet endroit. Et surtout pendant la saint Valentin. Il y avait
des cœurs partout et tout pleins de « motifs pour filles »
comme ils disaient.
-Comment ça ce fait que tu m’emmènes là bas
? Je croyais que tu n’aimais pas ce café, comme la plus part
des garçons.
-Quand on s’arrange bien, l’endroit peut devenir agréable,
dit James avec un sourire.
Lily ne comprit pas ce qu’il voulait dire, alors elle préféra
le laisser faire. Lorsqu’ils arrivèrent au café, Lily
dit en voyant tout le monde qu’il y avait :
-Il y a trop de monde ici, on ne trouva pas une place avant des heures.
-Ne t’en fais pas pour ça j’ai déjà tout
prévu.
Lily fronça légèrement les sourcils en se demandant
ce qu’il avait préparé.
La propriétaire du café, arriva devant et dit avec un grand
sourire :
-Ah ! Bonjour Monsieur Potter, je vous attendais. Et je suppose que cette
charmante jeune fille est Lily Evans ?
-Oui, répondit James. Est-ce que tout est prêt ?
-Oui, ne vous en faites pas. Tous ce que vous avez demandé est
prêt, et n’attends que vous. La pièce se trouve en
haut. Vous n’avez qu’à emprunter l'escalier au fond
du café. Je vous souhaite un agréable moment.
Lily ne comprenait rien. Tandis que James l’emmenait à l’endroit
indiqué en lui prenant la main, Lily l’interrogea :
-James ? Qu’est ce que tu as préparé ? J’aimerais
savoir.
-C’est une surprise, répond t-il, encore avec un sourire
Ils empruntèrent l'escalier que leur avait indiqué Madame
Pieddodu, et se trouvèrent devant une porte.
-Fermes les yeux, et laisses les fermé jusqu’à ce
que je te le dise.
Lily obéit. Elle ferma les yeux. Elle entendit James ouvrir la
porte, il lui prend la main, et l’entraîne à l’intérieur.
Elle sentit qu’il s’était mit derrière elle,
et il mit ses mains sur ses épaules.
-Maintenant, tu peux les ouvrir.
Elle ouvrit les yeux et resta bouche bée. Devant elle se trouvait
une grande pièce, presque de la même taille que la salle
commune de Gryffondor. Il y avait un magnifique canapé de velours
rouge, devant la cheminée. Entre le canapé et la cheminée,
se trouvait une table basse en verre, où étaient posé
des paquets. Derrière le canapé, pas très loin du
mur, était placé un petit bar, et au milieu de la pièce
une table joliment décorée, pour deux personnes.
Devant cette pièce chaleureuse, et magnifique, Lily en était
toute retournée. James était un amour. C’était
le garçon parfait. Elle avait troué la perle rare, le genre
d’homme dont rêve toutes les filles.
-Alors ? Ca te plaît ? Demanda James.
-James… c’est… c’est magnifique. Je… je
ne sais pas quoi te dire. C’est le plus beau cadeau qu’on
m’ait fait pour la saint Valentin.
-Et ce n’est pas finit, dit James, en lui enlevant son manteau,
qu’il accrocha au porte-manteau.
Il lui prit la main, et la conduisit vers le canapé. Elle s’assoit
sur le canapé, et James lui dit :
-Tous ce qu’il y a sur cette table son aussi pour toi.
Il lui tend le bouquet de Fleur de Lys, qu’elle prit et qu’elle
sentit. Elle adorait ces fleurs. Il y avait une carte, qu’elle prit.
Dessus il était écrit :
Pour ma fleur de lys que j’aime de tout mon cœur
James.
Rien qu’avec ce petit mot, elle eut es larmes aux yeux.
-Merci, c’est tous simplement magnifique, dit-elle avant de l’embrasser.
-Ce n’est pas fini, il y a aussi tes chocolats préférés.
En effet il y avait une boîte de chaudron au chocolat
-Et voici le meilleur cadeau pour la fin.
Il prit le dernier cadeau qui était sur la table. C’était
un écrin, carré et de velours bleu.
« Il ne m’a pas encore acheté un bijou quand même
» pensa Lily.
Lorsque James ouvrit l’écrin, Lily étouffa un cri
en voyant le superbe bracelet. Ce bracelet était en or blanc. Il
y avait des cœurs en diamant, et au milieu, un gros cœur ou
dessus était gravé: Je t’aime. Devant ce magnifique
bijou elle restait bouche bée.
-James, tu es complètement fou, dit Lily. Ça a dut te coûter
une fortune entre, louer cette pièce, et tous ces cadeaux. C’est
beaucoup trop pour moi.
-Ne te souci pas de combien ça m’a coûté. Rien
est trop beau, ou trop chère pour te combler, et pour te monter
à quel point je t’aime.
Lily ne put retenir quelque larme de couler. Cet homme la rendait plus
heureuse que jamais.
Elle l’embrassa avec tout l’amour qu’elle avait pour
lui, et en se faisant la promesse de ne jamais le quitter.
o0o
Sirius se sentait stressé. Il ne savait pas par où commencer.
Devait-il emmener Pauline d’abord boire un verre ou bien se promener.
-Alors tu veux qu’on fasse quoi ? Lui demanda Sirius.
-Euh…je sais pas. Comme tu veux, répondit Pauline.
-Non mademoiselle, vous allez décider de la destination que nous
prenons. Aujourd’hui, je ne fais qu’obéir.
-Tu es donc mon esclave pour la journée ? C’est super ça.
-Je ne me considère pas comme un esclave. Je suis plutôt
quelqu’un qui exauce tes envies pour une journée.
-Ca revient au même. Tu dois faire ce que je dis. Bon si ça
te dit, on va faire un tour dans les magasins. A la fin il faudrait passer
à la bijouterie. C’est bientôt l’anniversaire
de ma mère et j’aimerais lui offrir un bijou.
-Parfait, dit Sirius en souriant. « Ce sera une bonne occasion de
lui offrir un bijou, et je paierai aussi le cadeau de sa mère.
Ça devrait lui faire plaisir » pensa t-il.
Il firent le tour des magasins. Il partirent chez Zonko, où il
s’amusèrent à essayer de trouver une farce pour humilier
les serpentards. Paulien avait aussi suggérait de faire plein en
feux d’artifice.
-Si ça se trouve, il y aura un grand événement qu’il
faudra fêter, avait dit Pauline.
-Comme quoi ? Demanda Sirius.
-Bah déjà, on fêtera la fin des examens, et puis,
je sais pas, il y aura peut être une demande en mariage avant la
fin de l’année.
-Si tu parles de Lily et James, je pense bien que Cornedrue va le lui
demander juste avant de quitter Poudlard. Tu as raison, ce sera une occasion
à faire la fêtes ça aussi. Je vois que tu penses à
tout. Finit par dire Sirius en lui faisant un clin d’œil, ce
qui fit légèrement rougir Pauline.
« Pourquoi je rougis ? C’est pas dans mes habitudes. Mais
après tout c’est Sirius » pensa t-elle.
Après Zonko, il partirent à Honeyduke, le magasin de confiserie.
Sirius lui acheta, un grand sac d’assortiment de bonbons : Chocogrenouille,
Dragées surprise de Bertie Crochue, Patacitrouille, etc. …
Ils firent les autres magasins, et Sirius avait acheté un ours
en peluche, que Pauline avait trouvé trop mignon et un bouquet
de rose. Paulien était comblé. Elle ne s’attendait
pas du tout à ce qu’il lui achète tous ça.
Ils finirent par la bijouterie. Pauline avait regardé tous les
bijoux et au final elle hésita entre une paire de boucle d’oreille
en diamant, et un collier de vrai perle. Elle en parla à Sirius,
et celui-ci lui dit :
-Je ne suis pas le mieux placé pour donner des conseils sur un
cadeau pour sa mère, étant donné que je n’en
ai jamais offert à la mienne, mais si tu veux mon avis, le collier
conviendrait mieux.
-Bon, je te fais confiance, dit Pauline. Excusez-moi, ajouta t-elle au
vendeur, j’aimerais prendre ce collier-ci.
-Et ajoutez aussi les boucles d’oreilles en diamant s’il vous
plaît, dit Sirius en sortant de quoi payer.
-Qu’est ce que tu fais ? demanda Pauline très surprise
-J’achète un cadeau pour ta mère et pour toi.
-Pour moi ? Mais enfin t’es pas bien, tu m’as déjà
offert plein de cadeaux, et en plus le cadeau pour ma mère c’est
à moi de le payer.
-Ca vous fera trente Gallions s’il vous plaît, dit le vendeur.
Sirius sortit la somme nécessaire pour payer.
-Attends, je paye au moins la moitié, dit Pauline, en prenant dans
sa poche son porte-monnaie, mais Sirius arrêta son geste d’une
main et donna les trente gallions de l’autre.
-Tu ne pais rien, dit-il. Je t’ai dit que je voulais te faire plaisir,
et c’est ce que je fais. Merci ajouta t-il au vendeur qui lui donnait
un sac qui contenait les deux bijoux.
Pauline et Sirius sortirent du magasin.
-Tu ne veux même pas que je te rembourse la somme que vaut le collier
? insista Pauline
-Non, répond t-il d’un ton catégorique. Tu ne me rends
rien, tu ne pais rien, tu acceptes c’est tout. Comme je te l’ai
dit, aujourd’hui, j’exauce tes envies, et j’aime bien
te faire plaisir et te rendre heureuse.
Pauline en avait presque les larmes aux yeux. Elle était sortie
avec beaucoup de garçons, mais jamais ils n’avaient était
aussi doux que Sirius. Sans s’en rendre compte, elle s’approcha
de lui, se mit sur la pointe des pieds pour arriver à sa hauteur,
et colla sa bouche contre celle du jeune homme.
o0o
Remus et Mélissa, ce promenèrent dans le village. Ils parlaient
de tout est de rien, comme de très bons amis. Ils passaient un
très bon moment, mais il y avait quand même une certaine
gêne dans le fond. Ils évitaient toute discussion en rapport
avec la saint valentin, les relations amoureuses, les couples, les cadeaux,
et tous ces types de discussion qui pourraient les mettre mal à
l’aise. Ils parlaient essentiellement des cours, des examens de
fin d’année, de la vie qu’ils envisageaient après
Poudlard, et d’autres sujets très éloignés
des sujets sentimentaux.
Mélissa n’avaient toujours pas abordé le sujet sur
la lycanthropie de Remus. Ce fut seulement quand ils s’approchèrent
de la cabane hurlante, qu’elle se rappela qu’à chaque
transformation, il se cachait dans cette cabane. Elle prit son courage
à deux mains et lui demanda d’un coup :
-Au fait c’est quand la pleine lune ?
Remus, qui avait cru mal entendre s’arrêta net, le cœur
battant très fort.
-Tu as dit quoi ?
-Je t’ai demandé quand est ce que c’était la
pleine lune.
Remus cru recevoir un coup de massue sur la tête. « Pourquoi
elle me demande ça ? » Ce disait-il.
-Euh…pourquoi tu me poses cette question ? Demanda nerveusement
Remus.
-Juste pour savoir quand aurait lieu ta transformation, dit Mélissa
d’un ton le plus dégagé possible. Comme après
tu seras absent…
Remus paniqua. Elle connaissait la vérité.
-M…mais tu es au courant pour mon état ? …c…comment…et
depuis quand ?
-On s’est rendu compte de ton état l’année dernière.
-Quand tu dis"on", tu parles de qui exactement ? Parce qu’apparemment,
tu n’es pas la seule au courant.
-Il y a Lily, Pauline et moi qui sommes au courant. En fait c’est
plutôt Lily qui s’en ai rendu compte en première. Elle
avait remarqué que tu disparaissais une fois par mois et toujours
pendant la pleine lune.
Remus soupira.
-Je n’ai pas était discret à ce que je vois.
-Si, c’était discret, mais tu connais Lily. Elle est très
intelligente, et pour elle, voir sa mère une fois par mois pendant
six ans, c’est pas normal. Il a fallu qu’elle trouve une autre
raison et par elle-même.
-Elle est vraiment intelligente cette Lily.
Puis il se rappela que Lily sortait avec James. Elle et ses amies étaient-elles
au courant que Sirius, James et Peter étaient des animagus ? Il
fallait impérativement en parler, avec les maraudeurs, et maintenant.
o0o
Peter avait menti à ses amis, en disant qu’il allait rester
à Poudlard pour étudier. En réalité, il avait
tout autre projet, qui se passait à l’extérieur du
château. La veille, au matin, il avait reçu un courrier,
qui lui disait qu’il devait se rendre à un endroit pour une
rencontre très importante, mais qu’il devait en parler à
personne. Bien entendu, Peter avait obéit
Il attendit d’être sur que ses amis furent bel et bien sortit
à Près au lard, pour partir. Il devait tout d’abord
se rendre à Près au lard pour pouvoir transplaner. Il se
dirigea vers la statue de la sorcière borgne. Une fois devant la
statue, il se glissa derrière, sorti sa baguette, s’assura
que le couloir était désert, tapota avec la baguette sur
la statue en murmurant Dissendium, et la bosse de la sorcière glissa
pour laisser apparaître un passage. Il entra dans l’ouverture.
Quand il arriva devant un vieil escalier dix minutes plus tard, il monta
les marches, puis ouvrit la trappe au-dessus de sa tête. Il se retrouva
dans la cave du magasin Honeydukes. Il pointa sa baguette vers lui en
pensant très fort à la destination souhaitée. Une
seconde plus tard, il avait quitté la cave pour être dans
une forêt, loin de Poudlard. « C’est sans doute la même
forêt qu’a parlé James l’autre fois »
Il attendit, et attendit jusqu'à ce qu’il entende la voix
froide et aiguë de Lord Voldemort :
-Je vois que tu es venu Peter. C’est très bien.
Peter se retourna vers lui tremblant de peur.
-Qu’est ce que vous voulez de moi ? Demanda t-il d’une petite
voix.
-On m ‘a dit que tu serais un bon Mangemort.
-Q… qui vous a dit ça ?
-Une personne sans importance. Mais peut importe, un garçon comme
toi pourrait m’intéresser. On m’a dit que tu étais
invisible aux yeux des gens, et qu’il ne remarquait pas ta présence.
Si on exploite bien ce fait, tu pourrais m’être utile pour
dénicher des informations importantes.
-J…Je n’ai…j…jamais dis que je vous s…suivrez.
M…mes amis…ne vous suivront pas…alors…j…je
ne vois pas p…pourquoi je ferai pareil.
-Comment peux-tu appeler des amis, des personnes qui ne te remarque même
pas. La personne qui m’a donné des informations sur toi,
m’a dit la façon dont se comportés tes amis avec toi.
Toujours le dernier, ils ne se soucient très peu de toi, toujours
à la traîne, l’idiot de la bande. Eux ils sont beau
et fort avec plein de filles qui leur tournent autour, et toi on te considère
comme le laid, jamais de petite amie, une personne sans importance.
-V…vous dîtes n’…n’importe quoi.
-Oh non Peter. C’est la vérité. Surveille les prochains
jour et pense à ce que je viens de dire, et tu verras que j’ai
raison. Mais pourtant tout le monde mérite d’avoir des amis.
Si tu me suis, tu auras plein de gens qui seront de vrais amis pour toi,
en étant utile tu deviendras important. Tu seras toujours au devant,
jamais le dernier. N’est pas ce que tu souhaite.
Peter ne disait plus rien. Il paniquait, il ne savait pas quoi faire.
-Je vais te laisser quelque temps pour réfléchir. Quand
tu auras pris ta décision, envoies moi une lettre. J’ai à
faire ailleurs. A un autre jour Peter
Voldemort transplana, laissant Peter, toujours tremblant de peur, et réfléchissant
à ce court entrevu avec le Mage Noir.
o0o
Sirius, trop surpris pour le moment ne répondit pas tout de suite
au baiser de Pauline, mais lorsqu’il l’embrassa à son
tour ce fut un baiser doux et passionné qui transporta les deux
personnes dans un tourbillon d’émotion, inconnues jusqu’à
présent. Quand Pauline se rendit compte de ce qui se passait, elle
décolla ses lèvres et paniqua légèrement :
-Oh, sirius, je suis désolé, je…je ne sais pas ce
qui m’a prit, excuse-moi…
-Ne t’en fais pas, dit Sirius encore un peu dans les nuages. Ce
n’est rien, c’est même bien que ce soir arrivé.
-Bien ? Répéta Pauline.
-Oui parce que, ça m’a permis de réaliser…
-SIRIUS, cria soudain une voix derrière lui. C’était
Remus, qui visiblement était pressé, suivi par Mélissa.
-Sirius, il faut rejoindre James et Lily, c’est important, dit Remus
une fois devant son ami.
-Pourquoi ? Demanda Sirius inquiet.
Mais Remus ne répondit pas. Il partit vers le café de Madame
Pieddodu, suivi par Mélissa, Sirius et Pauline. A l’intérieur
du café, Pauline dit :
-qu’est ce qu’on fait ici ? Vous voyez bien que Lily et James
ne sont pas là.
Mais Remus ne l’écouta pas. Il se dirigea en direction de
l’escalier au fond du café, et monta les marches jusque devant
la porte. Il toqua à la porte et ouvrit la porte quand ils entendirent
un entrez.
Ils entrèrent tous dans la pièce, et Lily et James se levèrent
d’un bond, surpris de les voir.
-Qu’est ce que vous faites là ? Demanda James légèrement
énervé. Je vous ai pourtant dit de ne pas nous déranger,
aujourd’hui.
-Oui je sais Cornedrue et je m’en excuse, dit Remus, mais c’est
important. Problème de maraudeur.
Pauline n’écoutait pas, elle contemplait la pièce
bouche bée.
-Wouaou, James c’est splendide. T’as fait fort, ça
a du te coûter la peau du cul pour louer cette chambre. En tout
cas c’est parfait pour un tête-à-tête en amoureux.
-Pauline, ce n’est pas le moment de parler de ça, dit Remus.
Il y a une affaire importante à régler.
-Qu’est ce qui ce passe ? Demanda Sirius légèrement
inquiet.
-Ces trois charmantes demoiselles sont au courant pour mon cas, dit Remus.
-Quoi ? Dit James, elles savent que tu es un loup-garou ?
-Exact, dit Remus.
James regarda Lily.
-Quoi ? Dit celle-ci. Oui on est au courant pour Remus et alors. Ce n’est
pas la fin du monde.
-Tu aurais put me le dire, dit James.
-Et comment tu aurais voulu que je te le dise « salut chéri,
tu vas bien ? Moi super. Au fait je sais que Remus est un loup-garou.
Bon on a quoi comme cours aujourd’hui ». Et puis ça
n’a pas d’importance que nous sommes au courant pour Remus
ou pas. On a rien dit à personne, pas même à Alice.
-Tu crois que c’est pas un problème, mais si en fait, parce
qu’il se pourrait que vous soyez aussi au courant, pour Sirius,
James et Peter, dit Remus. Et si ça se sait partout, ils auront
d’énormes ennuis
-Pour tes amis on est au courant de rien, dit Pauline. Tous ce qu’on
a remarqué, c’est qu’eux aussi disparaissait la nuit
le jour de La pleine lune, mais d’un côté on se disait
que c’était impossible, parce que les loups-garous sont attirés
par les humains, et que tu aurais très bien put les mordre Remus.
Remus, James et Sirius, ce regardèrent.
-Je crois qu’on devrait vous dire toute l’histoire, dit Remus.
Tu as raison Pauline. James, Sirius et Peter m’accompagnaient bien,
les soirs de pleine lune. Ils étaient toujours présents
lors de mes transformations et ce, depuis la cinquième année.
-Mais comment est-ce possible, à moins que vous soyez… commença
Lily. Non… c’est impossible. Ne me dîtes pas que…que
vous êtes des animagus ?
-Tu sais que tu es très intelligente ma chérie, dit James.
Oui effectivement nous sommes des animagus.
Lily, Pauline et Mélissa restèrent bouche bée.
-Mais…mais comment…comment, dit Mélissa.
-Comment ça ce fait ? Dit Sirius. Simple, on a voulu êtres
des animagus pour pouvoir aider Remus dans la dure épreuve qu’il
endure une fois pas mois.
-Vous vous rendez compte que si vous n’êtes pas déclaré,
vous pourriez aller à Azkaban. Dit Lily Et d’ailleurs pourquoi,
vous ne vous êtes pas déclaré ?
-On ne voulait pas prendre le risque que toute l’école sache
que Remus soit un loup-garou. Dit James. Tu imagines la réaction
des élèves, ils l’auraient jugé, persécuté,
les parents auraient voulu son expulsion. On ne voulait pas que ça
arrive, alors on a gardé le secret, et il faut que vous aussi vous
le gardiez, en ce qui concerne Remus, Peter, Sirius et moi.
Il eut le silence, pendant lequel, Mélissa, Pauline et Lily, imaginèrent
le pire pour les Maraudeurs.
-Bon et bien maintenant qu’on a encaissé le choc, en quoi
vous vous transformez ? Demanda Pauline.
-Et bien moi, je me transforme en chien.
-Pour apprendre à obéir je suppose, dit Pauline.
Sirius lui tira la langue.
-Tu nous montres ? Demanda Mélissa.
-Aucun problème.
Et sur place, il se transforma en un gros chien noir. Pauline avança
vers l’animal, et dit pour rigoler :
-Le chien, au pied !
Mais au lieu d’obéir, le chien aboya, et redevint humain.
-Tu vois, même en chien je n’obéis pas, dit Sirius.
-A toi James, dit Lily. Tu te transformes en quoi ?
-En cerf.
-En cerf ? Ce n’est pas banal comme animal, dit Lily. Quoi que un
cerf c’est magnifique. Tu nous montres ?
-D’accord, mais par contre, il va falloir, bouger la table au milieu,
parce que, quand je me transforme, je prends de la place.
-Même en humain tu prends de la place Corne drue, dit Sirius, alors
ça ne change rien de d’habitude.
James bougea la table, sans prendre en compte ce qu’avait dit Sirius.
Il se plaça au milieu de la pièce, et se transforma en un
grand cerf, au pelage brun très clair. Lily était comme
envoûté par l’animal. Elle alla vers lui, et caressa
le cerf, en lui murmurant à l’oreille :
-Tu es magnifique.
Lily recula pour permettre à James de se transformer. Une fois
redevenu humain, Lily se blottit dans les bras du jeune homme.
-Et Peter ? Il se transforme en quoi ? Demanda Pauline.
-En rat, dit sirius.
Pauline eut l’air un peu dégoûté.
-Bon et bien c’est pas pour être impoli, dit James, mais on
aimerait bien se retrouver seul, Lily et moi si ça ne vous dérange
pas.
-En gros c’est ta manière pour nous dire « dégagez
», dit Sirius. On se revoit tout à l’heure.
Ils sortirent tous, laissant James et Lily seuls. Une fois dehors, Sirius
et Pauline partirent d’un côté, et Remus et Mélissa
de l’autre.
Maintenant, que Pauline était seule avec Sirius, elle devait s’expliquer
avec lui. Elle s’arrêta de marcher et prit Sirius par le bras
pour le stopper.
-Ecoute Sirius, dit-elle. Pour ce qui c’est tout à l’heure,
je te demande pardon si ça t’a dérangé, mais…(elle
se mit à perler vite comme si elle paniquait) c’est que tu
vois, tu me plais beaucoup et depuis longtemps. J’adore plaisanter
avec toi, et faire tout un tas de truc avec toi mais j’ai l’impression
tu me considère comme une amie et rien de plus. Peut être
parce que je te donne l’impression d’être une dure à
cuire, j’en sais rien, mais le fait est que ça me fait souffrir
parce que j’aimerais vraiment qu’il se passe un truc entre
nous qu’une simple amitié, et…
Sirius, l’empêcha de continuer sa phrase, car il l’embrassa.
Ce baiser fut meilleur que celui de tout à l’heure pour Pauline.
Quand il arrêta de l’embrasser, il mit sas mains sur les épaules
de la jeune femme et dit :
-Tu me plais beaucoup toi aussi, et pour te dire la vérité,
ce petit côté dure à cuire, j’adore. Ça
te différencie des autres et ce n’est pas ça qui me
dérange. Tout à l’heure, quand tu m’as embrassé,
j’ai ressentit quelque chose que jamais je n’aie ressentit
avec d’autre fille, et j’ai compris que je tiens beaucoup
à toi. Moi aussi, je veux tenter quelque chose avec toi, je l’aurais
même fait avant, mais tu t’ouvres tellement peu à moi,
que je pensais que tout ce que tu voulais, c’était une simple
amitié.
-Je suis conscient que je me suis très peu ouverte à toi,
mais c’est à cause d’un problème familial qui
m’a renfermé.
-Les problèmes familiaux, ça me connaît. Tiens, je
te propose qu’on aille au Trois Balais, et tu me parles de tes problèmes
et je te parlerais des miens.
Pauline lui sourit, très heureuse. Il lui prit la main, et un des
sacs qu’elle tenait, et ils partirent prendre un verre.
Tandis que ça s’arrangeait pour un couple, avec Remus et
Mélissa, c’était une lourde discussion qui était
engagé et qui les blessait tous les deux.
-Mais pourquoi, tu ne veux pas qu'on sorte ensemble? Demanda Mélissa.
-Je te l’ai dit, je suis dangereux. Tu sais ce que je suis maintenant,
alors tu comprends que c’est risqué.
-Mais je me fiche de ça. Tu n’es pas dangereux le reste du
mois, et c’est pendant ce temps que je veux être avec toi,
dit Mélissa en laissant couler quelques larmes. Je t’aime
vraiment beaucoup et le fait que tu ais un problème ne change rien
à ce que je ressens pour toi. Tu fais toujours en sortes qu’on
soit un minimum éloigné l’un de l’autre. Quand
on se rapproche trop, tu t’éloigne, et quand on est trop
éloigné, tu te rapproches. J’en ai marre de cette
situation. Si seulement tu faisais un effort, et que tu mettais tes principes
de côté, tu verrais que le fait que tu sois un loup-garou
ne change rien.
-Non Mélissa. Je suis désolé. J’ai trop peur
de te faire du mal. Je suis trop dangereux.
Mélissa pleura. Il lui brisait le cœur, à s’entêter
comme ça. Lorsqu’il voulut ma consoler, elle le repoussa.
-Mélissa…
-Non Remus, j’en ai assez. Si tu ne veux même pas essayer,
je ne veux plus te voir. Te regarder me rappellera trop que tu me brise
le cœur. Au revoir.
Puis elle s’en alla en courant, vers le château, en larme
et laissant Remus planté là où il était. Il
soupira de tristesse. Il avait mal lui aussi. Une fille magnifique, lui
échappait, mais il avait des raisons, sui, pour lui, étaient
justifiée. Il prit à son tour la direction du château
et lentement.
o0o
le soir, dans le dortoir des garçons…
-Si tu veux mon avis, Lunard, tu as fait une grosse boulette, dit Sirius.
Tu as laissé passé une chance de pouvoir sortir avec une
chouette fille et tout ça pour quoi ? Parce que tu penses que tu
es dangereux..
-Tu sais très bien que j’ai de bonnes raisons…
-De bonnes raisons? Laisse-moi en douter, dit James. Je te fais remarquer
que nous sommes tout le temps, avec toi, et pourtant nous ne sommes pas
morts. Moi je dis que si tu ne veux pas sortir avec elle c’est parce
que tu as peur.
-Ah oui, et peur de quoi ? demanda Remus d’un ton un peu sec
-Tu as peur de t’engager dans une relation sérieuse, dit
James. Métissa est la seule fille, qui t'a fait craquer réellement,
alors tu ne t’imagine pas sortir avec elle. Tu penses peut être
qu’elle est trop bien pour toi, j’en sais rien, mais le fait
est que tu trouve le prétexte que tu es un loup-garou pour ne pas
sortir avec elle, et pour te dire la vérité je trouve ça
un peu idiot. Pour connaître la sensation de quelque chose, il faut
avant tout essayer. Il va falloir que tu trouves une solution mon gars.
Mélissa doit avoir le cœur brisé.
Remus ne savait pas quoi penser. Disait-il vrai ? Il n’en savait
rien. En tout cas ce qui était sur c’est qu’il avait
l’esprit chamboulé.
-Bon parlons d’autres choses. C’était comment avec
Lily ? Demanda Remus.
-Un seul mot, fantastique. C’était une super journée,
je ne sais pas quoi vous dire d’autre. Et toi Patmol ? Avec Pauline
s’était comment. J’ai vu que vous êtes enfin
ensemble.
-Excellente journée, dit Sirius avec un sourire. Je lui ai offert
plein de cadeau, et on a beaucoup discuté. Elle s’est ouverte
à moi, c’était génial.
-Et toi Peter, ça c’est bien passé tes révisions
? Demanda Remus.
-oui, ca va.
Encore une fois, il avait menti. Il n’était pas arrivé
à se concentrer après son retour à Poudlard. Bien
entendu, il n’avait pas parlé de Voldemort à ses amis,
et avait décidé d’observer le comportement de ses
amis envers lui peut être que le Seigneur des Ténèbres
avait raison, ses amis ne se comportait peut être pas totalement
comme de vrais amis.

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