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LIENS

Chapitre 11 – partie 2

Lily se réveilla le soir même sur une des lit de l’infirmerie, et elle trouva ses amis à son chevet.
-Lily ! s’exclama James en la voyant réveillé, tandis qu’elle s’asseyait
Lily se rappela ce qui se passait. Voldemort avait tué ses parents. Elle n’en revenait pas. Les deux seules personnes qui l’avaient aimé sincèrement, qui était ravie qu’elle soit une sorcière, qui ne l’avait pas traité de monstre, et qui lui rappelait qu’elle avait une famille, avaient quitté ce monde. Elle n’avait plus personne à part Pétunia. Comment allait-elle régir en apprenant que ses parents sont morts à cause d’un sorcier. Elle allait la détester encore plus Lily en était sûr. Mais celle-ci aurait-elle la force d’entendre sa sœur lui hurlait dessus, que c’est de sa faute. Peut-être pas, car cette fois elle aurait raison. Lily ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. Elle pensait que c’était de sa faute parce que si elle n’avait pas refusé, elle serait du côté de Voldemort contre son gré, mais au moins ses parents aurait été en vie.
Lily éclata en sanglot :
-C’est de ma faute… c’est de ma faute, disait-elle entre chaques pleurs.
Entendre ça faisait souffrir James. Elle se rendait responsable de quelque chose qui n’était pas sa faute, et ça lui faisait mal au cœur.
Il s’assoit près d’elle sur le lit, et la prit dans ses bras, que Lily accepta aussitôt.
-pourquoi ? …Pourquoi ? … dit-elle tout en pleurant.
James la consolait le mieux qu’il pouvait. Il savait ce que c’était de perdre ses parents à cause de Voldemort, et la voir en pleure lui rappela se souvenir douloureux, c’est pourquoi il pensait qui fallait absolument que tous ses amis la soutiennent dans cette dure épreuve.
-Tous ça…c’est de ma faute… dit-elle toujours en pleurant.
-Non Lily, ce n’est pas de ta faute, dit James tout en lui caressant les cheveux pour la consoler. Tu n’y es pour rien.
-Si…c’est ma faute…si…si je n’avais pas refusé…j’aurais était peu être du côté de Voldemort…mais au moins…mes…mes parents seraient en vie. Je suis …la responsable de leurs morts.
Pauline, qui avait les larmes aux yeux en la voyant souffrir, lui dit :
-Ne te tortures pas Lily. Tu crois vraiment que tes parents auraient aimé voir leur fille au service du mal. Ils auraient préféré mourir plutôt de te voir être du côté de Voldemort, même si c’était pour assurer leurs survies.
-Elle a raison, dit James.
A ce moment là, Dumbledore entra dans l’infirmerie. Lily se sépara des bras de James et regarda le directeur avec ses yeux rouges et gonflés par les pleurs attendant de voir ce qu’il allait lui annoncer.
-Je vois que tu t’es réveillé. Comme tu es très chamboulé, je vais faire vite avec les annonces douloureuses. Je viens d’apprendre que l’enterrement de tes parents aura lieu après demain, durant la matinée, dans le cimetière le plus proche de chez toi. Tu partiras demain matin du château après le petit déjeuné en Magicobus et tu reviendras le lendemain de l’enterrement. Est-ce que cela te conviens ?
Lily dit oui de la tête. Elle n’arrivait pas à parler. La pensée de l’enterrement de ses parents lui faisait mal.
-Il faut qu’un de tes amis viennent avec toi. Je ne souhaite pas te laisser aller seule…
-Je…j’aimerais que James m’accompagne, dit-elle avant qu’il ne finisse sa phrase.
Elle se tourna vers James, les yeux toujours larmoyants :
-Tu veux bien ? lui demanda t-elle
-Bien sûr, répond-il sans hésitation.
En temps normal, il aurait explosé de joie en voyant que Lily l’avait choisi, mais les circonstances actuelles ne le permettait pas. La voir les yeux pleins de larmes l’attristait beaucoup.
-Bien, reprit Dumbledore. Quand tu reviendras Lily, je te laisserais manquer les cours pendant une semaine pour que tu puisses te remettre de ce qui c’est passé.
Lily hocha la tête pour dire qu’elle avait comprit.
-Maintenant je vais te laisser aller dans ton dortoir, à moins que tu ne veuilles rester dormir ici.
-Non…je vais dormir dans mon dortoir. Merci professeur.
-De rien Lily. Je te verrai demain avant ton départ. Bonne nuit à vous tous.
Dumbledore sortit de l’infirmerie. Lily sortit de son lit, tout le groupe partit en direction du dortoir. Pauline et Mélissa , avaient chacune une main sur l’épaule de leur amie, pour lui montrer qu’elles étaient avec elle.
Quand les Maraudeurs et les trois filles entrèrent dans la salle commune, tous les élèves à l’intérieur de la pièce, s’interrogèrent en voyant Lily les larmes aux yeux et toute pâle. Alice et Franck se précipitèrent vers elle pour savoir ce qui se passait :
-Lily, qu’est ce qui t’arrive ? demanda Alice, inquiète.
-On t’expliquera là haut, dit Mélissa.
Avant que les maraudeurs et les trois filles se séparent, Sirius, Remus, James et y comprit Peter, prirent Lily dans ses bras. James l’avait serrait très fort.
James laissa échapper la colère qu’il ressentait en claquant la porte de toutes ses forces, ce quoi fit sursauter tous les gryffondor. Il était très en colère. Maintenant plus que jamais il haïssait Voldemort. Il avait tué des personnes absolument charmantes, et qui plus est, ils étaient les parents de celle qu’il aimait.
Sirius, Remus, Peter et Franck étaient inquiet devant la réaction de leur ami.
-James ? euh…qu’est ce qui t’arrive ? demanda anxieusement Sirius.
-je le hais ! Je hais Voldemort ! Vociféra James. Je veux qu’il crève, que quelqu’un le réduise à néant. Je veux le tuer. Maintenant plus que jamais, mon ambition est de devenir auror. Comme ça s’il croise mon chemin, je le traiterai comme il le mérite.
Et sans rajouter un mot, il prend son pyjama dans sa valise, se change et part dans la salle de bain pour se brosser les dents.
Le lendemain matin, James se leva très tôt, bien qu’il ait très mal dormit, car tout au long de la nuit, il avait été inquiet pour Lily. Après s’être lavé, peigné ( même si ça ne servait à rien) et changé, il prépara son sac pour son départ sans faire de bruit pour ne pas réveiller les autres garçons. Une fois que toutes les choses dont il avait besoin pendant ces deux jours furent dans le sac, il descendit pour aller dans la salle commune. Elle était vide. Il s’assit sur un des fauteuils, et resta silencieux, à réfléchir à des choses et d’autre. Il n’entendit même pas l’arrivé de Mélissa, quelques minutes après son arrivé dans la pièce.
-Oh ! Bonjour James.
James sortit de sa rêverie et Mélissa s’installa sur un fauteuil
-Salut. très tôt
-Je ne pensais pas que quelqu’un serait réveillé à cette heure ci. Tu as eu du mal à dormir toi aussi je suppose ?
James hocha de la tête pour affirmer.
-Comment va Lily ? demanda t-il
-Bof, répondit-elle. La pauvre a passé la moitié de sa nuit à pleurer, en disant que tout est de sa faute. Quand elle s’est endormit, elle avait le sommeil agité, elle a fait des cauchemars. Mais elle a réussit à dormir paisiblement à la fin. Pauline, Alice et moi avons passé la nuit à la consolé ou à veiller sur elle.
-Vous allez être fatigué aujourd’hui avec la reprise des cours. L’une de vous aurait dut me réveiller.
-Ca n’aurait servi à rien, tu ne peux pas accéder au dortoir des filles. Mais de toute façon tu auras le loisir de la consoler, puisque tu pars avec elle. Elle aura beaucoup besoin de toi.
A ce moment là, Sirius et Remus arrivèrent à leur tour dans la salle commune.
-Vous êtes déjà debout à cette heure ? s’étonna James.
-On a eu un peu de mal à dormir cette nuit, dit Sirius. Avec ce qui c’est passé à Lily. Ce genre d’histoire ça fou un peu le cafard.
-Surtout quand ça lui arrive à elle, dit Remus. Elle ne mérite pas un truc pareil. A toi Cornedrue de lui remonter le moral.
-Tu crois vraiment que je vais la laisser souffrir ? dit James.
Personne ne répondit, car tous connaissaient déjà la réponse. Tous savaient que pour James, Lily était la femme de sa vie. Ils savaient qu’il l’aimait tellement que jamais il ne la laisserait malheureuse et qu’il ferait tous ce qu’il pouvait pour que la souffrance de celle qu’il aimait cesse. Il ne pouvait la voir dans cet état. Quand Lily souffrait, il souffrait avec elle. S’il le pouvait, il ferait en sorte qu’il soit malheureux à sa place.
Après quelques minutes de silence, Pauline, Alice et Lily firent leur apparition dans la salle commune.
En voyant Lily, James se leva d’un bond aussitôt, et la première chose qu’il remarqua, fut la pâleur et l’état d’épuisement de la jeune femme. Sans même réfléchir, il alla vers Lily et la prit dans ses bras.
-Comment va-tu ? demanda t-il en se détachant d’elle.
-Ca peut aller, dit-elle tristement.
-Comment ça ce fait que vous soyez debout si tôt ? demanda Pauline.
-Pour les mêmes raisons que toi, répondit Sirius. Comme on est tous debout, à part Peter bien sûr, autant aller dans la Grande salle pour le petit déjeuné.
-Tu as tes affaires Lily ? demanda James
-Ils sont prêts dans mon dortoir. Je vais aller les chercher.
-Non, c’est bon je vais les chercher, dit Alice avant d’aller dans le dortoir.
Pendant que les autres l’attendaient, Franck et Peter arrivèrent à leur tour. Quand Alice revint, elle donna le sac où il y avait les affaires de Lily à la propriétaire qui la remercia. Ensuite elle alla embrasser Franck, en guise de bonjour. James prit son sac qui était au pied du fauteuil, et tous les 9 partirent prendre leurs petits déjeunés. James restait le plus proche possible de Lily. il fit le chemin vers la Grande salle près d’elle, et il s’installa près d’elle à table.
Pendant les discussions, les Maraudeurs, Pauline, Mélissa Franck et Alice ne cessaient de jeter des coups d’œil inquiet vers Lily. Celle ci ne mangeait pas.
La Grande salle se remplissait petit à petit. Quand il fut huit heures trente, les hiboux arrivèrent pour donner le courrier. Un hibou fonça droit vers Lily. Elle fut surprise de voir qu’une lettre lui était destinée. Elle prit la lettre attachée à la patte du hibou, et l’ouvrit pendant que le hibou repartit.
Lily,
Comme tu le sais sans doute, nos parents ont été tués hier, à la maison, quand ils sont revenus de la gare pour te déposer. Et tous ça à cause de toi et des monstres de ton genre. Je ne veux plus te revoir. Pour moi tu n’existe plus et tu n’as jamais existé, et si jamais on me demande ce que tu es devenu, je dirais que tu as fuit dans un autre pays. Jamais je ne pourrais de pardonner la mort de nos parents. Tous ça c’est de ta faute. Si tu n’avais pas était une sorcière, aucun des monstres qui font parti de ta communauté seraient entré dans nos vies.
Je maudis le jour où tu as reçu cette lettre qui nous a annoncé à moi et notre famille que tu étais une sorcière.
Je le répète, tu n’es plus rien pour moi. A partir de maintenant je me considère comme fille unique( ce qui je pense à toujours était le cas, étant donné que tu n’as jamais était là et que tu es trop différente de nous) La dernière fois que je te verrai, sera le jour de l’enterrement, mais après c’est fini. Peut m’importe ce que tu feras de ta vie. Tu peux même te marier avec ce James Potter, cela me sera égal.
Je vais te faire des aveux, je te hais. Toi et tous ce qui fait ce que tu es, me dégoûtent. Nos parents s’intéressaient toujours à toi, quand tu étais à la maison et moi je passais à côté. Le pire pour moi, ça a été le jour où ton petit ami est venu dîner à la maison. Personne ne s’est intéressé à Vernon alors qu’il connaissait nos parents depuis plus longtemps que ton copain. Ce jour là fut le jour où je t’ai haïe le plus.
Je suppose que tu vas venir à la maison aujourd’hui, mais tu ne me trouveras pas. J’ai décidé de vendre la maison que tu le veuille ou non. Je veux refaire ma vie loin de cette demeure qui me rappelle trop que toi aussi tu y as habité. Je veux que quand je rentre ce soir, la maison soit vide et que toutes tes affaires soient parties. Il ne devra rien rester dans ta chambre. Sinon je jète tout. Et si j’ai le malheur de te voir quand je reviens, j’appelle la police.
Je t’ai dis tous ce que j’avais à dire.
Adieu,
Pétunia.
Quand Lily acheva la lecture de cette horrible lettre, elle lâcha la feuille et pleura toutes les larmes de son corps, ce qui inquiéta tout ses amis.
-Lily, qu’est ce qui ce passe ? demanda Mélissa, à côté d’elle en la prenant dans ses bras.
James, comprit que ses pleurs était dut à la lettre. Il la prit et la lut. Au fur et à mesures qu’il lisait, il fronçait ses sourcils de colère. A la fin, sa colère était tel, qu’il donna un coup sur la table avec son poing.
-La sale garce, vociféra t-il. Lily écoute moi bien, ajouta-il en se tournant vers Lily, qui quitta les bras de Mélissa.
Il la força à le regarder.
-Il ne faut pas que tu tiennes de l’importance à ce que ta sœur t’a écrit. Si tes parents son morts ce n’est pas de ta faute, et tu n’es pas un monstre, loin de là. C’est elle le monstre pour avoir osé t’écrire un truc pareil et si elle fait ça c’est par jalousie. Elle veut se venger de tous ce que tes parents ont fait pour toi, et qu’il n’ont pas fait pour elle. Tu es cent fois mieux que cette garce, et je t’interdit d’écouter un seul mot de ce qu’elle a écrit est ce que c’est clair. Tu ne mérite pas une sœur pareil et tu ne dois pas pleurer à cause d’elle. Elle ne mérite pas une de tes larmes.
-Mais…elle a raison…c’est ma faute…dit Lily
-Pour dernière fois, tu n’y es pour rien, dit James. C’est la faute de Voldemort. Je t’en supplie Lily, arrête de pensé qu’ils sont morts juste parce que tu as choisi d’être du bon côté. Tu te fais souffrir inutilement, et je n’aime pas te voir comme ça.
Pour la deuxième fois de la matinée, il prit Lily dans ses bras.
Dumbledore arriva derrière eux.
-Lily, James le Magicobus vous attends dehors.
Lily et James se séparèrent, prirent leurs sacs, dirent au revoir à leurs amis, et se dirigèrent vers la sortie, pour rejoindre le Magicobus.
Le retour vers le monde moldu fut assez pénible pour Lily. jusqu’aux alentours de seize heures, elle fut contrainte de déménager ses affaires. Pétunia avait laissé des valises vides dans sa chambre pour qu’elle puisse débarrasser ses affaires. Elle les avait envoyé chez James étant donné qu’elle allait dormir chez lui. Bien que la contrainte imposé par sa sœur fut pénible à faire, Lily et James s’amusait à regarder d’anciennes photos, d’anciens dessins, et James avait même trouvé un ancien journal intime de Lily. Elle l’avait tenu en première année d’après le peu que James avait put lire car quand Lily se rendit compte de ce que lisait le jeune homme, elle le lui arracha des mains aussitôt. Pour James s’était un réel bonheur, car il apprenait encore plus sur Lily à travers ses affaires
Quand la chambre fut vidé de toutes les affaires de Lily, il ne restait que les meubles vides, et le lit. Lily soupira tristement. Elle avait passé toutes son enfance dans cette maison et elle devait la quitté. Elle ne put retenir quelques larmes de couler sur sa joue à cette pensée.
Après avoir dit adieu à la maison, Lily et James allèrent en transplanant dans la demeure du jeune homme. Il lui avait présenté sa nouvelle chambre. Il avait bien l’intention de lui proposer d’habiter avec lui après poudlard, mais il préférait attendre avant de lui demander.
Lily redoutait la journée du lendemain, car ce serait eu moment de l’enterrement qu’elle réaliserait vraiment que ses parents ont quitté ce monde. La nuit fut agité pour elle. Plusieurs fois elle eut l’idée d’aller dans la chambre de James, mais elle ne le fit pas. Elle ne voulait qu’il pense qu’elle avait toujours besoin de quelqu’un. Sa présence auprès d’elle lui avait était bénéfique mais elle ne voulait pas trop en profiter.
Mais ce fut le lendemain que Lily eu le plus besoin de James. L’heure tant redouté arriva et au cours de la cérémonie, Lily avait pleuré encore et encore et dans ses bras. Elle avait mal. tout devint réel à ses yeux. Ses parents n’étaient plus là à présent et ils ne reviendraient plus jamais. C’était fini. Mais malgré tous le chagrin qu’elle ressentait, elle réalisa aussi que James était son avenir. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était ainsi. Elle réalisa, que seul dans les bras de James elle se sentait protégé, consolait, soutenu, et qu’à l’avenir elle aimerait se sentir aimé. Elle voulait désormais être avec lui, tous partager avec lui et ce pour toujours car elle en était sur maintenant, elle n’aimerais que James. C’était l’homme de sa vie. Et d’ailleurs c’était ce que sa mère aurait voulu. C’était le plus beau souhait que Lily pouvait réaliser.
Après que ses parents furent mit en terre, James et Lily partirent même s’il y avait une réception dans la maison de ses parents. Lily ne voulait pas voir Pétunia, et elle savait que sa sœur allait lui dire de partir. Désormais, Lily appartenait entièrement au monde des sorciers.
o0o
le lendemain, James et Lily repartirent à Poudlard en Magicobus. Ils arrivèrent pendant le petit déjeuné. A leur grande surprise, leur retour fut acclamé par tous les élèves de gryffondor.
-Tu peux pas savoir à qu’elle point tu nous a manqué Cornedrue, et toi aussi Lily, dit Sirius après les avoir salué. Poudlard paraissait vide sans vous deux.
-Tu vas bien Lily ? demanda Pauline
-Ca va bien, et mieux que je ne l’aurais cru, répondit Lily. je penses que je vais reprendre les cours dès aujourd’hui.
-Mais Dumbledore t’avais dit que,…commença Mélissa
-Je sais ce qu’il m’a dit, mais si je reste une semaine sans cours, je vais devenir folle. Je me suis rendue compte que malgré la mort de mes parents, la vie continue, et il faut que j’en profite. Alors je n’ai pas l’intention de rester à ne rien faire.
James reconnaissait bien sa Lily, et il en était heureux.
Ainsi après un bon petit déjeuné, James et Lily partirent déposé leurs sac dans leurs dortoir et prirent leurs affaires pour les cours, tandis que les autres Maraudeurs, Pauline et Mélissa partirent vers la salle au se tenait le premier cours de la journée. Avant que James et Lily sortirent de la salle commune, celle-ci retint James un instant :
-James merci pour tous ce que tu as fait pour moi ces deux jours. Tu as était présent et je pense que sans toi, je n’aurais pas était aussi bien aujourd’hui.
-Tu n’as pas à me remercier, c’est tout à fait normal entre ami.
Lily eut un petit pincement au cœur. Il l’a considérait comme une amie. Elle voulait tellement être plus que ça.
La routine des cours reprit sans aucun problème et Lily semblait remit, ce qui fit plaisir à voir pour tout le monde. Le seul changement, était les réactions que Lily avait envers James. Elle lui souriait plus souvent que d’habitude, elle l’embrassait sur la joue dès qu’elle voulait le remercier, ou pour lui dire bonne nuit ou bonjour, et il lui est même arrivé de lui prendre la
main, sans raison. James était toujours très surpris à ces moments et ne savait pas comment réagir. Il ne savait pas ce que cela signifiait, alors il demanda conseil à ses meilleurs amis :
-Moi je pense que tu peux tenter ta chance, lui avait dit Sirius. Depuis que vous êtes revenu elle est très attaché à toi, et plus que d’habitude.
-Je suis d’accord avec Sirius, avait dit Remus. Je connais Lily depuis longtemps et jamais elle ne réagit comme ça. C’est la première fois que je la vois être aussi entreprenante avec un garçon. Ce n’est pas une sainte nitouche, loin de là, mais avec les autres garçons elle se conduit en ami, elle se limite au discussion.
Avaient-ils raison ? pouvait-il vraiment demander à Lily de sortir avec lui, sans gifle ni rien ? pouvait-il enfin réaliser son plus grand rêve ?
Mélissa et Pauline avaient très bien remarqué les marques d’affections que montraient Lily et un soir, elles lui avaient demandé des explications, car elles ne comprenaient plus rien.
Lily leur avait répondu clairement :
-J’ai réalisé il n’y a pas longtemps que c’est l’homme de ma vie, voilà pourquoi je régit comme ça.
Pauline et Mélissa était resté quelque peu surprise.
-T’es sérieuse ? lui avait demandé Pauline.
-Je n’ai jamais était aussi sérieuse, avait dit Lily. Maintenant, je souhaite vraiment être avec lui.
Pauline et Mélissa avaient pris très aux sérieux les paroles de Lily et elles étaient ravies par la nouvelle.
Après deux semaines à partir de ce moment, rien avait changé entre James et Lily. Ils étaient toujours au stade d’ami. Ils eurent beaucoup d’occasion pour pouvoir enfin se mettre ensemble, mais dans ces moments là, ils avaient tellement peur, qu’ils ne firent rien, ce qui exaspéraient leurs amis.
Un soir, les maraudeurs, Lily, Pauline et Mélissa étaient dans la salle commune. Il étaient très tard, et Mélissa bailla de fatigue. Il y avait James et Lily pas très loin de l’autre et à ce moment là, elle eut l’idée de leur donner un coup de pouce pour leur relation. Elle regarda autour d’elle: il n’y avait personne.
-Bon et bien moi je vais me coucher, il est très tard et je suis fatigué. Bonne nuit vous tous.
Quand elle croisa le regard de Lily, elle lui indique très discrètement que c’était l’occasion ou jamais pour rester seul avec James. Lily comprit et Pauline qui avait tous remarqué aussi.
-Moi aussi je vais me coucher, Lily tu viens ?
-euh… non allez y je n’ai pas sommeil. Je vous rejoindrai plus tard.
-Très bien, dit pauline. Bonne nuit les garçons, bonne nuit Sirius.
Sirius la regarda bizarrement alors que les autres retournèrent à leurs occupations. Elle lui avait souhaité bonne à lui personnellement. En réalité, elle voulait attirer son attention. Alors qu’elle était au pied de l’escalier qui la menait vers son dortoir, elle lui indiqua discrètement du doigt que lui, Remus et Peter devait partir eux aussi pour laisser Lily et James seul. Quand il comprit où elle voulait en venir il se leva et déclara à son tour :
-Je crois que je vais monter me coucher à mon tour. Bonne nuit.
Les maraudeurs regardèrent Sirius avec étonnement. Il n’était jamais le premier à aller se coucher. Sirius regarda Lily qui était plongé dans son livre, et en profita pour indiquer à James, qu’il devait rester pour parler à Lily en tête à tête et que Remus et Peter devaient partir dans le dortoir. Tous comprirent et Remus et Peter partirent à leur tour. Maintenant, James et Lily étaient seuls. Mais une question s’imposait dans leur tête : comment en arrivé au fait ? James fit le premier pas. Il inspira à fond et dit
-euh…Lily il faut que je te parle.
Lily referma son livre et regarda James :
-ça tombe bien parce que moi aussi, dit-elle.
James se leva de son fauteuil, et s’installa à coté d’elle sur le canapé.
-C’est assez difficile à dire. Euh…tu te rappelles qu’avant, je te harcelais souvent et euh… tu me détestais à cause de ça…et plus tu me résistais plus j’insistais… et euh… oh et puis fait chier. Lily je t’aime. Je t’ai toujours aimé. Tout au long de l’année j’ai essayé que nos rapports s’améliorent. J’ai manigancé des plans, au début j’ai fais semblant de te détester, de t’ignorer, et de m’intéresser aux autres fille pour que tu t’embrouille et après je suis devenu très amical. Mais je ne t’ai jamais détesté, et faire semblant de te crier dessus a été très difficile pour moi. Ça me faisait souffrir. Je te pris de me pardonner pour tous ça. Et maintenant j’ai appris à te connaître, et toi tu a appris à connaître la personne que je suis réellement. Devenir ton ami a été pour moi le plus grand bonheur de toute ma vie, mais derrière cette amitié ce cache un amour fou que j’ai pour toi. Je me répète, mais je t’aime et je suis sincère. Je ne peux pas me passer de toi, je ne fais que de penser à toi. Tu occupes tous mon esprit et mon cœur. Tous ce que je veux c’est d’être auprès de toi. Quand on s’est embrassé chez toi, j’ai cru que mon cœur allait arrêter de battre. Je n’ai jamais connu un telle sentiment avec les autres filles. Alors je te le redis encore et encore je t’aime Lily. je sais que je te l’ai dis plusieurs fois, mais tu ne m’as jamais cru, mais s’il te plait crois moi cette fois-ci. Je n’ai jamais était plus sincère que maintenant..
Lily avait les larmes aux yeux. Jamais elle n’avait été aussi heureuse qu’à cet instant. C’était ce dont elle avait rêvé d’entendre depuis un long moment.
-Je te crois James, et moi aussi je t’aime. Au début de l’année tu me faisais sortir de mes gongs. Je te détestais, et Pauline et Mélissa me disaient que je me trompais lourdement et elles avaient raison. je regrette maintenant de t’avoir crier dessus. Je ne voyais pas l’homme remarquable que tu étais. Mais maintenant, je t’aime, je veux être avec toi et oublier le passé.
James était le plus heureux des hommes. La fille qu’il aimait l’aimait elle aussi. Il l’embrassa pour lui monter son bonheur, et elle répondit elle aussi à son baiser avec tous l’amour qu’elle avait pour lui. Ce baiser était mieux que le premier, car ils prouvait l’amour qu’ils ressentaient l’un envers l’autre.
Maintenant ils étaient un couple, et le couple que tout le monde voulait voir arrivé.

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